Notre histoire

Valérie et Jean-Jacques PINEAU
se sont installés dans un joli coin de verdure

Élaborer des verrines aux couleurs de l’Italie …

« C’est un endroit qui ressemble à la Louisiane … À l’Italie
Il y a du linge étendu sur la terrasse …  Et c’est joli …
Après bien des chemins creux, dans une campagne verdoyante, j’arrive enfin au 3 rue de la Chaume aux Chiens, lieu-dit Mortefond non loin de Verrines-sous Celles. Et des verrines, il y en a chez la famille Pineau. Des verrines aux couleurs et aux saveurs de l’Italie. (…) »

Après bien des chemins creux, dans une campagne verdoyante, j’arrive enfin au 3 rue de la Chaume aux Chiens, lieu-dit Mortefontd non loin de Verrines-sous Celles. Et des verrines, il y en a chez la famille Pineau. Des verrines aux couleurs et aux saveurs de l’Italie. Si Vittorio De Sica était encore de ce monde, nul doute qu’il se serait emparé de leur histoire  pour en tirer un film.

 

Genèse de cette saga…

Valérie et Jean-Jacques Pineau s’installent à Mortefond dans les années 80. Jean Jacques est maraîcher et Valérie prépare sa maîtrise en histoire, et plus particulièrement celle qui réunit la France et l’Italie. Sa thèse sera d’ailleurs « Mai 68 à travers la presse italienne. » . Profitant du premier programme Erasmus, elle passe une année à Sienne… La Toscane, il y a plus vilain comme endroit. Elle en ramènera à tout jamais les couleurs, comme l’ocre rouge que l’on retrouve sur les terres de Mortefond, des odeurs, et des recettes de légumes…

La suite du scénario est tout autre. Alors que Jean-Jacques s’installe en GAEC avec sa sœur et son beau frère, Valérie devient projectionniste au cinéma de Melle, histoire de s’enrichir, de s’abreuver de films jusqu’à satiété. Elle aide également les jeunes du lycée mellois à réaliser des courts métrages. Puis c’est la pause maman : deux filles, Tania et Leïla.

Suite de l'histoire

Et pourquoi ne pas passer un CAP de soudeur-plieur et élaborer des châssis de poids lourd ? Puis chez ERCO, elle fabrique du mobilier inox pour la restauration. Une aubaine, car cela lui permettra de réaliser son matériel nécessaire à son futur laboratoire.

Ce n’est pas simple de changer de statut…

Dans la tête de Valérie, le projet de rejoindre Jean-Jacques est bien présent et en 2012, elle quitte le mode salarié pour celui de travailleur indépendant. Elle part à Florac dans les Cévennes pour y apprendre le métier de conserveur : préparation des légumes et conduite de l’autoclave, les normes, la gestion d’une journée de travail. De retour au logis, la question se pose : quels légumes proposer ? Jean-Jacques est préoccupé par les pertes engendrées par la non-vente de produits abîmés, mal formés, bref les invendus. Pourquoi ne pas les utiliser en cuisinés ? Outre la cuisson sur feu à gaz, Valérie utilise souvent le four à bois ancestral adossé au mur d’un préau. Idéal pour les légumes à griller comme les poivrons, les aubergines. Des recettes à l’accent italien prononcé, gustativement gourmandes cuites sur des perches de châtaignier et petits fagots. Les cuissons en faitout au gaz sont réservées aux potages, au farci poitevin végétal, une spécialité de ce coin de Poitou composé de chou vert, d’oseille, de blette, de salade, d’oignon et d’œuf.

Poivrons et aubergines proviennent de l’exploitation, pour le reste de ses besoins, Valérie s’approvisionne chez des producteurs régionaux. Après les passages en autoclave, 245 pots de 180 g à chaque fois, les Mijotées de la Belle seront vendus dans différents magasins de producteurs et épiceries dans les régions de Melle, Niort, Poitiers, Bressuire ou Ruffec. Les offices de tourisme se chargent également de diffuser l’information pour mieux les faire connaître.

Chaque année, à la St Jean, quand arrive le solstice d’été et les beaux jours, la maison ouvre ses portes aux curieux de connaître la Belle et ses mijotées ou nul doute on entendra encore longtemps des airs de bel canto…

Texte de Daniel Voyer

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